7/ Papa Wemba
Chanteur et l’un des membres fondateurs du groupe Zaïko Langa Langa, Papa Wémba lui aussi inscrit son non dans l’histoire de la musique Congolaise et Africaine. L’artiste est né au Congo Démocratique le 14/06/1949 sous le nom de Shungu Wembadio Pene Kikumba. Il se fait appeler au sein de Zaïko Wémba Djo. Il chante Amazone avec le Zaïko qui devient un tube dans les années 70. Son ascension commence dans Viva la Musiki qu’il fonde en 1977. Papa Wémba améliore la Rumba avec une sonorité Rock. D’où le concept Rumba / Rock qu’il créé. L’artiste devient populaire auprès des Congolais et surtout des jeunes de la rue appelés » Chégué « . Papa invente une personnalité par l’élégance. Il popularise la Mode auprès des jeunes Congolais et Africains. Papa Wemba fait partie des Congolais qui inventent la SAPE ( Société des Ambianceurs et Personnes Elégantes ). Il arrive avec son groupe Viva la Musica en 1997 et occupe la scène européenne. En 1983 Papa Wemba enregistre un album dénommé Malimba avec l’artiste français Zazou. En l’artiste effectue une tournée mondiale qui le mène au Japon et USA. Papa Wemba scinde son groupe Viva la Musica en deux formations. L’une l’accompagne dans la Rumba Congolaise, tandis que le deuxième groupe se spécialiste dans la World Music. Cette ouverture lui permet en 1992 d’enregistrer un album baptisé Le Voyageur en compagnie de l’Anglais Peter Gabriel. En 1997 l’artiste fait un duo avec le chanteur Sénégalais Youssou N’dour pour le bénéfice de la Croix Rouge. Papa Wemba est emprisonné en France en 2003 pour soit disant son implication dans une filière clandestine. Il est libéré trois mois plus tard et continue à occuper des scènes mondiales.
8/ Koffi Olomidé
Koffi Olomidé révolutionne et popularise la Rumba Congolaise en Afrique et dans le monde entier depuis ces quinze dernières années. Auteur compositeur de génie, les paroles et mélodies de l’artiste bien pensées touchent majoritairement les femmes qui le rendent populaire. Aussi, Koffi Olomidé a le mérite d’inventer le » N’dombolo « , une variante à dominante folklorique de la Rumba appelée 6/8 ou Zébola en lingala. L’artiste a eu l’intelligence de ralentir le tempo de ce genre musical pour en faire ce qu’on n’est désormais convenu d’appeler le » N’dombolo » qui se danse de Douala à Bamako et de Paris à Abidjan.
Né en 1956 à Kinsagani d’un père Congolais et d’une mère Sierra Léonaise, d’où son nom de Koffi qui désigne dans la tradition de sa maman les gens qui sont nés le vendredi. Contrairement à la plus part des artistes Congolais, Koffi a un parcours atypique. Après l’obtention de son bac, son père l’envoie à l’Université de Bordeaux en section commerce. Inspiré à ses débuts par le Seigneur Rochereau et le groupe des étudiants Congolais Los Nickolos, Koffi écrit des chansons et côtoie des artistes et groupes lors des ses vacances à Kinshasa. C’est ainsi qu’il collabore avec Papa Wemba et Zaïko Langa Langa pour faire ses premières armes dans la musique entre 1977 et 1978. Koffi écrit des chansons pour Papa Wemba à cette époque. En 1983 il démarre sa carrière en France et enregistre beaucoup d’albums et fonde en 1986 son groupe dénommé Quartier Lattin. En 1988 les grands succès arrivent et Koffi Olomidé occupe désormais la scène musicale mondiale avec des titres qui sont devenus des tubes :(Henriquet, Droit de Veto, Effrakata, V12, Ultimatum, Attentat, Monde Arabe, Danger de Mort). L’artiste occupe plusieurs années durant des premières places en matière de vente de disque à la Fnac. Son album droit de Veto vendu à 100 000 Exemplaires lui permet d’obtenir un disque d’Or. Koffi Olomidé collectionne des récompenses dont Kora 2002 en Afrique du Sud. L’artiste remplit entre 1994 et l’an 2000 plusieurs lieux de spectacles dont l’Olympia, Zéntih et Bercy sans publicité à la télévision française. Avec ce riche parcours musical, Koffi Olomidé inscrit son nom dans l’histoire de la Rumba Congolaise moderne.
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Sultan Zembellat
Anthologie de la Musique Centrafricaine